Salut !
On vient de terminer notre trip de kayak en Norvège.
Depuis une vingtaine d’années, ce pays est une destination
de rêve pour tout kayakiste de grosse rivière en Europe. De nombreuses sections
ont été ouvertes, les vidéos de kayak montrent toujours des passages Norvégiens
(devenus des classiques), tout donne envie d’y partir !
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Depuis le train... |
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Flo |
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Max |
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"Lake to lake" |
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Flo |
S’il est si facile de naviguer dans ce pays, c’est pour
trois raisons : tout d’abord, la Norvège possède une quantité de rivières
incroyable, concentré sur peu de kilomètres de distance. Dans une même vallée,
on peut y passer trois semaines sans avoir tout navigué. Ensuite, les topos
sont clairs et bien fournis, et permettent de trouver rapidement les points
d’embarquement, les portages, les beaux rapides… Enfin, ce pays est tellement
une destination rêvée que l’on retrouve là-bas de nombreux kayakistes
(Italiens, Russes, Tchèques, Suédois, Anglais…), ce qui permet de toujours
s’arranger pour les navettes. Il y a aussi beaucoup de bases de rafting et les
guides vont souvent naviguer après le boulot. C’est facile de se joindre à eux,
et c’est très pratique quand on n’est que deux.
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Flo |
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Rico en vrac |
Du coup, quinze jours en Norvège, c’est environ treize
rivières différentes naviguées, une vingtaine de poissons pêchés (grâce à Flo,
David et Rico), de nombreux portages de rapides infranchissables, des slides
monumentaux, des paysages magnifiques et des piqures de moustiques dont ont se
seraient bien passé.
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Notre gîte, à quelques kilomètres de Voss |
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Des légumes, des légumes, et des légumes! |
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Rico, David et Flo au boulot |
Même si ce pays est situé dans la zone Europe, le
dépaysement était perceptible : en juin, il fait jour tout le temps (le
soleil se couche à minuit et demi et se lève à 1h du matin), les maisons en
bois ont un toit recouvert de terre et d’herbe pour l’isolation, et la langue
norvégienne est absolument incompréhensible (heureusement qu’ils sont très bon
en anglais).
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Session pêche |
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Flo et sa truite |
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Truite au chorizo, recette portugaise! |
Notre première semaine, on l’a passée dans la vallée de
Voss, ou a eu lieu le gros évènement de sport outdoor, sorte de Natural Games
norvégien. Pour l’occasion, de nombreux kayakistes sont venus faire la course.
Avec Flo, on a préféré naviguer sur les rivières des alentours. Le prix de
l’évènement était abusé ! (le coût de la vie tout court est hors de prix
en Norvège). L’équipe française Rico, David et Nathan ont ramené une belle 4
ème
place en course par équipe.
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Course par équipe avec David, Nathan et Rico |
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David dans le drop de 5m en course |
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Nathan pendant sa course |
Après la course, on est tous parti voir le plus connu de
tous les rapides de Norvège, celui qu’on appelle « Double Drop ».
Arrivés sur place, on a trouvé la bande à Bomb Flow, c’est-à-dire ceux qui
envoient le plus gros en ce moment en kayak extrême. Evan Garcia, Fred Norquist,
Anton Immler… Aniol Serrasolses était là, il s’est remis de sa blessure au dos.
Pour eux, le passage manquait un peu d’eau. Ils se demandaient s’ils allaient
s’y jeter ou pas. Finalement oui. Evan Garcia ouvre le bal, on prend tous une
leçon en direct tellement son passage est parfait. Les autres enchainent, tout
va bien. Du coup, Rico s’y lance. Ça passe. Puis Nathan, et ça passe pas. Entre
les deux chutes, il se retourne et passe la deuxième à l’envers. Grosse frayeur
pour nous sur le bord. Résultat, une côté cassée. C’est moins grave que ce
qu’on imaginait.
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Aniol Serrasolses dans Double Drop |
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Mister Evan Garcia dans Double Drop |
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Rico dans Double Drop |
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Nathan, carnage dans Double Drop |
Personnellement, je n’ai pas voulu y aller. Je pense que je
n’ai pas encore assez d’expérience en chutes. Du coup je suis trop motivé à
m’entrainer pour y retourner. Le double drop, c’est un premier saut de 9m,
qu’il faut boofer à plat car il n’y a pas de fond. Ensuite, il y a l’espace de
deux coups de pagaie puis un second saut de 13m. En gros, on prend 22m dans la
gueule en l’espace de trois coups de pagaie. Il faut dire ce qui est : ce
rapide est vraiment magnifique et donne envie de s’y jeter !
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Flo et sa blessure de guerre après "Lake to lake" |
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4h du mat', normal non Rico? |
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Ferry obligé pour traverser les fjords |
Rico, David et Nathan sont rentrés en France. Avec Flo, on a
quitté la vallée de Voss pour une vallée plus tranquille. On a quitté
l’ambiance « m’a tu vu » des kayakistes dont certains ont « more
bowls than skills » et qui naviguent pour apparaître à tout prix sur une
vidéo. Dans la vallée de la Sjoa
et de Skjak, on a trouvé de nouvelles rivières, une vallée plus calme, et plein
de nouveaux gens sympas, à commencer par Yan, ce français amouraché d’une norvégienne,
qui tiennent ensemble un camping et une base de raft. C’est chez eux qu’on a
établi notre campement. Puis on s’est loué une caisse et on a bourlingué sur
les rivières des alentours. On a rencontré des barreurs de raft qui nous ont
amené naviguer avec eux après leur boulot. C’était pratique parce que naviguer
juste à deux, pour la sécu, c’est vraiment la merde…
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Au camping chez Yan |
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Flo |
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Max |
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Les slides de la Ula, à faire et à refaire 100 fois |
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Flo |
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Flo |
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Max |
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Ils ne savent plus ou mettre le gazon ces norvégiens |
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Max |
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Life is cool |
Cette deuxième semaine était vraiment cool. La Norvège est une belle
destination et j’ai sacrément envie d’y retourner… Deux semaines, c’est bien
trop court ! Par contre, je n’amènerais plus ma canne à pêche. Je suis
officiellement le plus mauvais pêcheur d’Europe, c’est sur. J’abandonne !
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Entre le bus et le train... |
Merci aux copains pour la bonne ambiance et les bons délire!
Il faut attendre un peu pour la vidéo, je suis en plein
montage.
En attendant, voici celle de David:
A bientôt !
Max.
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